Dans le chapitre 28, je racontais mon expérience chez Amnesty International, le challenge que c’était pour moi au quotidien d’arriver à dépasser mon manque de confiance en moi. Le jour de la fin de mon stage, alors qu’on me proposait un poste au Cambodge, j’aperçus qu’il m’était impossible de m’expatrier. J’avais axé toutes mes études là-dessus : un rêve d’expatriation. Ma sclérose en plaques me permettait de me rendre compte qu’il s’agissait en réalité d’une simple projection, une sorte de fantasme. En réalité, si je prenais soin de moi, je ne souhaitais pas accepter ce poste. Mais je me sentais paralysée à l’idée de faire autre chose !