Mon parcours personnel pour bien vivre avec une sclérose en plaques
Bien vivre avec une sclérose en plaques n’était pas ce que je m’étais imaginé lors de l’annonce du diagnostic.
Ce site a été créé il y a de nombreuses années alors que je racontais simplement tout le chemin que j’avais parcouru, toutes les découvertes que j’avais faites et toutes les astuces que je pouvais proposer à d’autres personnes.
Il s’agit ici simplement de ma propre expérience ! Ce que j’ai mis en place pour bien vivre avec une sclérose en plaques ici n’engage que moi et n’est pas LA manière de faire.
Aujourd’hui, je suis formée pour accompagner les personnes à découvrir LEUR manière de bien vivre. Chaque personne est unique, alors ne venez chercher ici que ce qui VOUS parle !
Et n’hésitez pas à en parler à votre médecin à chaque fois si vous avez un doute.
Accès aux chapitres
Dans le chapitre 12, toujours en plein Déni, je continuais mon stage, ne tenant compte d’aucune des recommandations qui m’avaient été données par les médecins. Je sentais que quelque chose me retenait, de nombreuses émotions cherchaient à sortir mais je tenais bon et ne laissais rien transparaître. C’était comme un couvercle posé sur une marmite bouillonnante. Le résultat est que cela s’exprimait sans cesse par de la fatigue et des crises d’angoisse. Et puis, une émotion commença à émerger, qui devait définir la troisième étape. Je me sentais soudainement terriblement en colère contre la maladie.
Dans le chapitre 13, j’entrais dans la phase de Colère. Je vivais mal ce trop plein d’émotion, le fait de n’avoir aucun interlocuteur direct envers qui décharger cette Colère. Un sentiment d’injustice m’envahissait et je ne trouvais aucun moyen de pouvoir libérer toute cette négativité
Dans le chapitre 14, je précisais le pouvoir des émotions et, surtout, à quel point le fait de les retenir pouvait nous impacter. Suite à une deuxième poussée, à peine quelques mois après la première, j’entrais alors dans la phase de Tristesse.
Dans le chapitre 15, mon corps se manifestait à travers une seconde poussée. Mais, pour la première fois, je cherchais un autre moyen d’en sortir, plutôt que de passer par le conventionnel traitement sous bonus de cortisone. On me proposa d’essayer l’acupuncture et le résultat fut au-delà de mes espérances : je récupérais entièrement en une dizaine de jours (à raison d’une séance par jour) de ma poussée. Pourtant, malgré ce résultat encourageant, la phase de Tristesse continuait … Je glissais doucement dans une profonde déprime.
Dans le chapitre 16, j’étais en pleine détresse. Je me laissais aller dans la phase de Tristesse, acceptant et réalisant que tant que cette étape ne serait pas traversée, je n’aurais pas la force mentale nécessaire pour appréhender le futur avec ma maladie. Je me raccrochais furieusement à l’espoir que cette période sombre aurait une fin. C’est certainement ce qui m’a donné, par la suite, de la force et la raison que pour laquelle j’ai refusé les interférons, le traitement proposé par l’hôpital.
Dans le chapitre 17, après une rencontre malheureuse avec un neurologue et, enthousiaste par l’effet de l’acupuncture sur ma deuxième poussée, je prenais la décision de refuser le traitement proposé par l’hôpital, à savoir les interférons. Que s’est-il passé à ce moment précis ? Qu’est ce qui m’a convaincue que c’était la meilleure chose à faire pour moi ? C’est partir de là que j’ai compris l’importance de suivre son intuition.
Qui je suis ?
Psychopraticienne, sophro-relaxologue et moi-même atteinte d’une sclérose en plaques depuis plus de 13 ans, j’accompagne depuis des années les personnes touchées par une maladie chronique à trouver le moyen de bien vivre avec et s’apaiser au niveau psycho-émotionnel.